Wikenson Orelus, est arbitre Futsal et uniquement Futsal, il n’officie que dans cette catégorie, il nous explique les particularités de cette discipline.
J’ai 32 ans, je suis militaire (Armée de l’air) en tant que Technicien en Communication. J’ai toujours aimé le football
J’ai toujours aimé le football, c’est un ami, déjà arbitre, qui m’a orienté vers le Futsal. Il m’a incité à essayer…
Qu’as-tu découvert ?
Un univers plutôt sympa et un fonctionnement bien différent du football traditionnel, à onze.
Pourquoi ? Quelles sont les différences ?
Le terrain étant beaucoup plus petit, le contact s’en trouve facilité. Je me trouve régulièrement proche des joueurs, le dialogue s’installe aisément. Les déplacements pour l’arbitre sont plus simples, je me focalise alors sur le jeu sans penser à ma manière de courir. Je trouve l’arbitrage Futsal plus au service du jeu.
Mais il existe des difficultés ?
Bien évidemment, tout n’est pas simple ! Le jeu va plus vite, on passe d’un but à l’autre en quelques secondes. Au niveau départemental, on est tout seul et il est très difficile, voire impossible, de tout voir. L’analyse des situations est quelquefois très compliqué. Alors il y a quelques contestations mais pas plus que dans le foot à 11.
Quelles sont tes qualités ?
Pas évident, je dirai neutralité, objectivité et être à l’écoute des joueurs. Je pense que beaucoup de situations tendues peuvent être désamorcées par le dialogue. L’arbitre est humain comme les joueurs et il fait parfois des erreurs… comme les joueurs.
Et tes points faibles ?
Le manque de concentration. Au Futsal, on est sur le côté, au contact des supporters, on entend tout même les paroles malveillantes, on peut vite sortir de son match.
Le Futsal mérite alors une meilleure reconnaissance ?
Ça va venir, les affluences dans les gymnases sont croissantes, c’est mieux encadré, tout est fait pour que cette discipline attire encore plus de monde.A la télé je ne regarde que le foot à 11, pas le choix mais je me déplace souvent pour voir des matches de Futsal.