» L’arbitrage, une affaire personnelle ! « 

Publié le 20/12/2018

   Thomas Boursier a 22 ans et est depuis peu, arbitre de Futsal, il nous parle de son parcours et des objectifs à l’aube de cette nouvelle année.

Thomas, quel est ton parcours ?

J’ai commencé le football à 6 ans et je suis éducateur depuis mes 13 ans, j’ai fait une bonne partie de ma carrière dans l’Oise.

Pourquoi devenir arbitre de Futsal ?

Avec mes études, je ne pouvais pas continuer à jouer ou à entraîner mais je voulais garder un pied dans le football et donc l’arbitrage m’a paru une bonne chose. J’ai des obligations familiales le weekend donc j’ai choisi le Futsal car pas mal de matchs sont durant la semaine.

Qu’est ce qui t’a surpris dans cette fonction ?

Le côté très relationnel qu’il y a dans l’arbitrage, c’est au libre choix de l’arbitre. La façon de gérer le match est très personnelle et propre à chacun. Bien sûr, il y a les lois du jeu sur lesquelles on doit s’appuyer mais l’orientation donnée à son arbitrage est très personnelle.

Les bons côtés ? Les moins bons ?

L’esprit d’équipe, la solidarité, l’union qui existent entre les arbitres surtout dans le Futsal est remarquable. Arbitrer à deux est un avantage pour les arbitres mais également pour le Futsal et les équipes.
Par contre, le mépris de certains  joueurs vis à vis de l’arbitre est vraiment inacceptable. Les contestations me sont également difficiles à appréhender.

Quels sont tes objectifs ?

Le niveau val-d’oisien du Futsal est vraiment intéressant mais si mon niveau me le permet, je souhaite évoluer jusqu’aux divisions régionales.

Pourquoi être arbitre est si difficile ?

Car le droit à l’erreur est presque nul. On dit qu’elle est humaine mais on retiendra toujours une éventuelle faute dans la surface qu’un but tout fait manqué par l’attaquant. Les décisions de l’arbitre peuvent faire basculer une rencontre au même titre que les actions des joueurs, on a tendance à l’oublier.

Comment pourrait-on améliorer le système ?

Peut être que si les joueurs essayaient de prendre le sifflet pour qu’ils comprennent que ce rôle n’est pas si facile. On peut penser également à remplacer ou réduire les sanctions des joueurs par l’arbitrage de matches dans des catégories de jeunes. 

Un dernier mot ?

J’encourage toutes les personnes qui ne peuvent plus ou ne veulent plus jouer à s’intéresser à l’arbitrage et pourquoi pas franchir le cap et prendre le sifflet.

Merci Thomas

Par Emmanuel Boisdenghien

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