Laura Georges, nouvelle marraine de la Classe arbitrage

Publié le 08/10/2020

Hier, mercredi 7 octobre, s’est ouvert la Classe Arbitrage saison 2020/2021 au lycée Gustave Monod d’Enghien-les-Bains en présence de la nouvelle marraine Laura GEORGES.

Pas moins de 7 élèves seront accueillis pour suivre une formation d’arbitre de qualité dans le cadre d’une scolarité adaptée et complète. C’est en présence de Claude DELFORGE, Président du District du Val-d’Oise de Football, Philippe BONNEVILLE, Proviseur de l’établissement, Benoît POUSSIN, professeur d’éducation physique, Jean-Claude GUILLEMET, Président de la CDA, Emmanuel BOISDENGHIEN, agent de développement arbitre au DVOF et Laura GEORGES Secrétaire générale de la FFF, qui succède à Bernard Lama en qualité de marraine de cette promotion, que s’est ouvert cette 3ème saison.  

Si on ne présente plus Laura GEORGES, nous pouvons tout de même dire qu’elle a quitté le terrain sans vraiment l’abandonner. Son rôle à la FFF, la place au cœur du jeu, car elle détient entre ses mains le dossier de l’arbitrage.

Après les discours du Proviseur du lycée et du Président Claude DELFORGE sur le bienfondé de la Classe Arbitrage et des perspectives à venir pour ces élèves, Laura GEORGES a pris la parole avec l’humilité qui la caractérise, exprimant sa joie d’être parmi nous et d’aborder un sujet passionnant qui lui tient à cœur : l’arbitrage.

Après avoir remercié le Président du District et la CDA d’avoir pensé à elle pour cette 3ème saison, c’est avec une belle jubilation qu’elle partage ce moment de convivialité avec les lycéens tout en répondant aux questions pertinentes des jeunes arbitres. On évoquera sa carrière, les Coupes du Monde, ses projets d’arbitrage à la FFF, rien n’a été oublié.

Suite à ces échanges La secrétaire Générale de la FFF a bien voulu répondre sans ambages à une courte interview juste après la séance photo avec les lycéens.

Pourquoi avez-vous accepté d’être la marraine de cette classe arbitrage ?

Cela me tenait à cœur aujourd’hui d’être à la tête des projets de développement de l’arbitrage féminin à la fédération. Pour moi, c’est une grande fierté que de voir qu’un district mette autant d’énergie et de passion pour l’arbitrage, tout simplement. J’ai suivi leur travail de labellisation, les moyens mis en œuvre pour développer l’arbitrage. C’est les remercier du travail réalisé.   Aussi, c’est les accompagner dans le développement de l’arbitrage et pour moi, c’est prendre plaisir à partager mon expérience avec ces jeunes. Il est important aussi de leur donner un peu de soutien de quelqu’un qui est devenu passionné de l’arbitrage. On va également leur faire découvrir ce qu’est l’arbitrage de haut niveau en les invitant à la fédération.

Qu’apporte ce genre d’initiative à ces lycéens ?

Essentiellement un partage d’expériences. J’espère qu’on aura d’autres occasions pour discuter plus longuement avec ces jeunes.

Quels conseils prodigueriez-vous à ces jeunes ?

Le premier conseil : prendre beaucoup de plaisir. Pour aller loin, il faut avoir du cœur. Après, il faut du travail et observer les autres. Il faut apprendre des autres. Il faut aussi beaucoup d’humilité. 

Quels sont vos objectifs dans l’arbitrage ?

Tout d’abord, augmenter le nombre de licenciés.  A mon arrivée à ce poste, les arbitres féminines étaient au nombre de 826. En août dernier, elles étaient 1200. Il y a eu un vrai bond ! J’ai beaucoup voyagé sur le territoire et remarqué qu’il y avait une vraie volonté de développer l’arbitrage donc, d’augmenter le nombre de licenciés d’arbitres. Il faut aussi changer l’image de l’arbitrage et malheureusement, tous les projets n’ont pas pu être mis en place. C’est un de mes regrets mais je vais tout faire pour faire avancer les choses.

Quelle est pour vous la définition d’un bon arbitre ?

Un bon arbitre doit être à l’écoute, doit avoir de l’humilité et du charisme. Il faut être soi et ne pas entrer dans une case. Et enfin, il faut être authentique avec les gens. 

Quel est votre lien avec le Val-d’Oise ?   

C’est l’arbitrage ! J’étais venue il y a deux ans à une conférence pour la promotion de la coupe du Monde organisée par le District du Val-d’Oise. Ensuite, j’ai rencontré Jean-Claude Guillemet, Président de la CDA, et Emmanuel Boisdenghien et le lien s’est fait autour de l’arbitrage. Ils m’ont présenté leur projet de labellisation que j’ai trouvé passionnant. Ils sont avant-gardistes et mettent beaucoup de projets en place. Le DVOF est un district référent pour moi.  

 

 

 

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